En France, le panorama de la vieillesse évolue. Nous vivons plus longtemps, et ce qui est encore plus encourageant, c'est que la dégradation de la santé survient de plus en plus tardivement. Selon des données récentes, entre 2008 et 2020, l'espérance de vie sans incapacité à 65 ans a progressé de manière significative, dépassant même l'augmentation de l'espérance de vie à 65 ans.

Cette amélioration est tangible, avec une augmentation de la part des années vécues en bonne santé : de 44,7% à 54,4% pour les femmes et de 47,7% à 59,3% pour les hommes (Duclos-Grisier, Op. cit.). Cependant, malgré ces progrès, les premières années de la retraite peuvent parfois être suivies d'une dégradation accélérée de la santé.

Il est crucial de noter que l'activité physique régulière, entreprise de manière précoce, fréquente, durable et plus ou moins intense, peut jouer un rôle essentiel dans le retardement de l'apparition d'incapacités et d'invalidité. Cela implique d'intégrer chaque semaine des activités aérobies, du renforcement musculaire, et des activités stimulant l'équilibre fonctionnel.

Au-delà de l'exercice physique, maintenir la souplesse grâce à des séances d'étirements régulières est également crucial. La dimension sociale ne doit pas être négligée, avec des rencontres et des exercices en groupe favorisant l'échange et le bien-être mental. Diversifier les lieux de pratique, qu'il s'agisse d'activités en intérieur ou en extérieur, contribue ainsi à l'équilibre et à la santé mentale et sociale.

Il est important de souligner que d'autres aspects de l'hygiène de vie, tels que l'alimentation équilibrée et un sommeil de qualité, jouent également un rôle crucial dans le maintien d'une bonne santé au fil des ans. En adoptant une approche holistique, nous pouvons non seulement prolonger notre espérance de vie, mais aussi améliorer significativement notre qualité de vie à mesure que nous avançons en âge.